Iran: les autorités mettent la pression sur l’école française de Téhéran

Après la décision de Téhéran de retirer l’accréditation d’un tiers des inspecteurs de l’AIEA, essentiellement des Français et des Allemands, les autorités iraniennes ont décidé de mettre la pression sur l’école française de Téhéran.

Avec notre correspondant à Téhéran, Siavosh Ghazi

Selon plusieurs sources, Téhéran a refusé de délivrer les visas de plusieurs enseignants français. De même, les autorités iraniennes ont décidé de ne plus donner d’accréditation aux élèves iraniens ou bi-nationaux de l’école. Face à ces pressions, les responsables de l’école ont demandé aux parents d’élèves iraniens de ne plus envoyer leurs enfants à l’école en attendant que les choses s’éclaircissent.

Discussions

L’ambassadeur Nicolas Roche mène des discussions avec les responsables du ministère des Affaires étrangères pour tenter de dénouer les choses. Mais, selon plusieurs sources, il s’est déclaré plutôt pessimiste. La majorité des élèves de l’école française sont des Iraniens et sans leur présence l’école aura du mal de se maintenir financièrement.

Le ton est monté

Ces pressions interviennent alors le ton est monté ces derniers jours entre l’Iran et les pays occidentaux. La France, l’Allemagne, le Royaume-uni et les États-Unis ont décidé de maintenir les sanctions contre le programme balistique de Téhéran qui devaient prendre fin le 18 octobre prochain. L’Iran a dénoncé cette décision en affirmant qu’elle ne restera pas sans réponse.

Dans un premier temps, l’Iran a retiré l’accréditation à plusieurs inspecteurs de l’AIEA chargé de surveiller le programme nucléaire de Téhéran. Selon les médias iraniens, il s’agit de ressortissants français et allemands.


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