Ioulia Navalnaïa, enquête sur le RN, Ariane 6 : les informations de la nuit

La Russie émet un mandat d’arrêt contre l’opposante en exil Ioulia Navalnaïa. La veuve d’Alexeï Navalny est accusée de “participation à un groupe extrémiste”. La mesure a été émise par contumace par un tribunal de Moscou mardi, cinq mois après la mort de Navalny dans une colonie pénitentiaire russe de l’Arctique. Celle qui s’est promis de “poursuivre le travail de son mari” vit depuis dans “un lieu tenu secret, en dehors de la Russie, avec les deux enfants du couple”, confie le Guardian. Elle a réagi sur X en affirmant qu’elle ne se laisserait pas distraire par l’ordonnance du tribunal, et qu’elle continuerait à se concentrer sur sa mission. “Quand vous écrivez à ce sujet, n’oubliez pas d’écrire l’essentiel : Vladimir Poutine est un meurtrier et un criminel de guerre”, a-t-elle ajouté. Mardi également, fait savoir le quotidien britannique, la famille de Vladimir Kara-Murza – autre opposant de premier plan à Poutine condamné à 25 ans de prison – a déclaré qu’il avait disparu. Souffrant de complications à la suite d’un empoisonnement, il a été vu pour la dernière fois par ses avocats le 2 juillet. Il aurait été transféré dans un hôpital pénitentiaire le 4 juillet et serait depuis détenu au secret. “Après le meurtre d’Alexeï Navalny en détention, les craintes grandissent désormais que la vie de Kara-Murza soit en danger”, a écrit la fondation Russie Libre.

La campagne de Marine Le Pen en 2022 visée par une enquête. Deux jours seulement après la “grande défaite inattendue” du Rassemblement national (RN) aux législatives, la justice a annoncé mardi l’ouverture d’une information judiciaire contre sa dirigeante historique, Marine Le Pen, pour des “soupçons de financement illégal de sa campagne présidentielle de 2022”, rapporte El País. Les investigations ont été lancées à la suite d’un signalement de la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP), a fait savoir le parquet de Paris. Ni Le Pen ni le RN n’ont encore commenté l’affaire, une “charge judiciaire supplémentaire pour un parti dont le financement – ​​composé en partie de prêts russes – éveille des soupçons depuis des années”, observe le quotidien espagnol. “La semaine qui devait marquer le sacre de l’extrême droite en France, sur le point de réaliser son rêve d’accéder enfin au pouvoir, se transforme rapidement en cauchemar.

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