Investiture de Donald Trump : le portrait de ce général ennemi du président a déjà disparu du Pentagone

Le portrait du général Mark Milley, ancien chef d’état-major de l’armée américaine sous Donald Trump et depuis détesté par le républicain, a été retiré du Pentagone. (Photo d’illustration du général Mark Milley)
ANNA MONEYMAKER / Getty Images via AFP Le portrait du général Mark Milley, ancien chef d’état-major de l’armée américaine sous Donald Trump et depuis détesté par le républicain, a été retiré du Pentagone. (Photo d’illustration du général Mark Milley)

ÉTATS-UNIS - Il ne pouvait plus le voir en peinture. Le portrait du général Mark Milley, ancien chef d’état-major de l’armée américaine sous Donald Trump et depuis détesté par le républicain, a été retiré du Pentagone dès l’investiture du 47e président ce lundi 20 janvier.

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Cette peinture avait été accrochée il y a quelques jours seulement dans un couloir de l’immense siège du ministère américain de la Défense dédié à rendre hommage à ses anciens dirigeants.

Mark Milley, gracié par Biden

Mais l’œuvre en a été retirée, a affirmé lundi à l’AFP une source, qui a redirigé toute question sur les causes de ce retrait vers la Maison Blanche, tenue par le républicain depuis lundi midi et le départ de Joe Biden.

Ce dernier, dans l’un de ses derniers actes en tant que président, a accordé lundi une grâce préventive à Mark Milley, craignant que Donald Trump ne se venge en reprenant les rênes du pouvoir.

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Le républicain et le général entretiennent depuis longtemps des relations exécrables.

Attaques mutuelles

Plus haut gradé de l’armée pendant les 15 derniers mois du premier mandat de Donald Trump, Mark Milley avait, selon la presse, appelé son homologue chinois pour le rassurer sur la position américaine, sans en avertir le président républicain.

En quittant ses fonctions en septembre 2023, il avait directement attaqué Trump en disant qu’aucun militaire n’était au service d’un « dictateur en puissance ».

Le milliardaire républicain, qui l’avait nommé à ce poste, avait répondu en affirmant qu’un tel appel à la Chine était « un acte si choquant que, dans des temps anciens, la peine aurait été LA MORT ».

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