Interpol : le secrétaire général défend l’indépendance de l’organisation

Le secrétaire général d'Interpol Jürgen Stock a défendu l'indépendance de l'organisation de coopération policière, après l'élection controversée du général Ahmed Nasser al-Raisi, accusé de torture, au poste de président. 
Le secrétaire général d'Interpol Jürgen Stock a défendu l'indépendance de l'organisation de coopération policière, après l'élection controversée du général Ahmed Nasser al-Raisi, accusé de torture, au poste de président.

Le secrétaire général d?Interpol Jürgen Stock a vigoureusement défendu vendredi 26 novembre l?indépendance de l?organisation de coopération policière dans un entretien avec l?Agence France-Presse, après l?élection controversée d?un général émirati au poste de président. Le général Ahmed Nasser al-Raisi, accusé de torture, a recueilli deux tiers des suffrages jeudi au cours de la dernière assemblée générale de l?organisation de coopération policière à Istanbul, suscitant l?inquiétude des défenseurs des droits humains, qui estiment que son élection entravera la mission de l?organisation.

« Nous sommes bien sûr conscients qu?il y a des accusations sérieuses contre Ahmed Nasser al-Raisi et nous avons noté que la présomption d?innocence doit s?appliquer », a dit Jürgen Stock à l?Agence France-Presse, à son retour d?Istanbul. La liste du comité exécutif « comprend les USA, l?Espagne, la Chine, le Soudan, est-ce que ces gens ont une influence sur le travail de mon équipe ? Non », a-t-il dit en réponse aux critiques.

« Nous ne sommes pas une organisation aveugle. Il y a un processus clair de contrôle et aucun membre du comité exécutif ne peut changer cela », a insisté le secrétaire général, qui concentre tous les pouvoirs opérationnels de l?organisation. « Quelqu?un veut une notice rouge pour chasser les opposants politiques ? Stop, ligne rouge. Les notices rouges ont des lignes rouges que nous ne franchissons pas », a assuré ce policier allemand devenu le patron d [...] Lire la suite