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Les internautes se souviennent rarement de la source d'une information

La modération de Facebook à nouveau mise en cause

Une étude de la faculté d'Oxford montre que les utilisateurs de réseaux sociaux sont en majorité incapables d'identifier le site sur lequel ils ont lu une information.

Une fois que vous aurez fermé la page sur laquelle vous naviguez en ce moment, vous souviendrez-vous que vous avez lu cet article sur Libération.fr ? Une étude menée par l’Institut Reuters pour l’étude du journalisme de l’université d’Oxford a étudié le comportement d’internautes britanniques afin de déterminer si ceux-ci sont en mesure d’identifier la source d’une information.

«J’ai vu ça sur Facebook»

Lorsque le panel se rendait sur l’une des vingt sources les plus consultées (d’après un autre rapport de Reuters, Digital News Report), il devait répondre à un questionnaire sur l’origine de la nouvelle. Les résultats sont sans équivoque : moins de la moitié des internautes ayant atterri sur un site par le biais de réseaux sociaux (47%) ou de moteurs de recherche (37%) citent la bonne source. Pour autant, ils se souviennent pour la plupart du chemin d’accès. D’où la traditionnelle affirmation «j’ai vu ça sur Facebook», qui donne son nom à l’étude.

Les résultats varient selon le type d’information. La politique et l’international sont correctement sourcés à 57%, contrairement au sport (35%), et au divertissement (31%). L’analyse nuance ces chiffres d’après plusieurs critères. Sur les réseaux sociaux, les jeunes, plus habitués, répondent mieux que les adultes. Les usagers étant «plus engagés et plus intéressés par l’information» en général, attribuent l’information au bon site plus souvent (55%) que les usagers de Facebook (44%).

Jusqu’au bout

Cette publication se montre également instructive pour les sites d’information. En effet, les données montrent que les lecteurs fidèles reconnaissent beaucoup plus facilement le média, qu’ils y accèdent directement depuis une page index ou sommaire (92%), par Facebook ou Twitter (80%) ou par Google et consorts (72%). Les auteurs concluent ainsi que le marketing (...)

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