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Insécurité au Sahel. Le principal opposant malien, Soumaïla Cissé, enlevé dans le nord du pays

Alors qu’il menait campagne dans la région de Tombouctou pour les législatives du dimanche 29 mars, Soumaïla Cissé a disparu mercredi 25 mars. Jamais personnalité politique d’une telle envergure n’avait été kidnappée dans le pays, en proie aux attaques terroristes.

C’est vers 15 h 30, mercredi 25 mars, que Soumaïla Cissé a disparu dans la région de Tombouctou, dans le nord du Mali. “La délégation de Soumaïla Cissé, composée de 12 personnes dans deux véhicules, a été attaquée entre Saraféré et Kouramayera, deux localités distantes de 20 kilomètres”, a expliqué Me Demba Traoré, le porte-parole du parti du principal opposant malien, cité par 223 infos. Candidat dans cette région du nord du pays d’où il est originaire, Soumaïla Cissé, 70 ans, était en campagne pour les élections législatives qui doivent se tenir dimanche 29 mars.

Dès la fin d’après-midi, mercredi 25 mars, l’inquiétude est montée au sein de la classe politique malienne, alors que personne ne parvenait à joindre le leader de l’Union pour la république et la démocratie (URD). Mais ce n’est que le jeudi 26 mars que l’enlèvement a été confirmé par les autorités maliennes alors que quatre membres de la délégation ont été libérés. Selon le site d’information, “ils avaient avec eux la dépouille du garde du corps de Soumaïla Cissé qui, touché lors de l’attaque, a rendu l’âme dans la nuit. Parmi ces militants libérés, toujours selon Me Demba Traoré, deux autres touchés par balles.”

Ceux qui ont eu des problèmes ont été libérés, ils ont dit que Soumaïla Cissé et les autres se portaient bien.”

Poids lourd de la

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