INFO JDD. Les connexions du tueur de Samuel Paty avec deux élèves du lycée

C'est une découverte qui sème le trouble dans l'enquête sur l'assassinat de Samuel Paty, le 16 octobre à Conflans-Sainte-Honorine (­Yvelines). Plusieurs jours avant l'attentat contre ce professeur d'histoire qui avait montré à ses élèves de quatrième des caricatures du prophète Mahomet dans un cours sur la liberté d'expression, il y aurait eu une "connexion" entre le terroriste, Abdoullakh Anzorov, la fille de Brahim Chnina - le père d'élève mis en examen pour avoir révélé dans une vidéo le nom de l'enseignant et l'adresse de son collège - et l'adolescent de 14 ans (M.) mis en examen pour avoir désigné Samuel Paty à l'assassin en échange de 300 euros.

Devant les enquêteurs, le collégien s'est montré peu disert à l'évocation de ce "partage de connexion". Mais des messages auraient bien été échangés, selon les déclarations au JDD d'une source proche de l'enquête, entre les trois jeunes sur les réseaux sociaux. Quelle en est la teneur? Les investigations sur la téléphonie sont encore en cours, rendues difficiles par le fait que M. a effacé "beaucoup de choses" de peur que son père ne les voie. La fille de Brahim Chnina, dont il est désormais établi qu'elle n'était pas présente lors du cours où Samuel Paty a montré les caricatures, devrait être entendue prochainement.

La famille du collégien mis en cause a prévu de déménager

Les investigations avaient déjà établi l'existence de contacts entre Brahim Chnina et ­Abdoullakh Anzorov ; les deux hommes s'étaient brièvement parlé au tél...


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