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Ces chasseurs que le confinement n'arrête pas

Les défenseurs des animaux ont peine à le croire. En plein confinement, à Montjaux (Aveyron), un groupe de plus de 25 chasseurs pose, certains les doigts en V, derrière un cerf de 192 kilos. "Vous êtes confiné? La nature vous manque? La solution est simple, passez votre permis de chasse", raille sur Instagram Hugo Clément, l'initiateur du référendum pour les animaux.

"Ils agissaient dans le cadre de la circulaire car les cervidés, comme les sangliers, causent de gros ­dégâts dans les forêts", explique la secrétaire d'État à la Biodiversité, ­Bérangère Abba, quand on évoque la photo diffusée sur les réseaux sociaux. Son ministère a défini les "dérogations" aux restrictions de déplacement dont peuvent ­bénéficier les chasseurs au nom de l'"intérêt général", à savoir "réguler les espèces animales susceptibles d'occasionner des dégâts".

Les défenseurs des animaux montent au créneau

Charge à chaque préfet de fixer les conditions sanitaires de ­l'activité. Mais le principe général est la fermeture, et la pratique l'exception. "Les chasses de loisir sans impact sur la régulation nécessaire du gibier, et en particulier la vénerie, [sont] interdites", lit-on dans la circulaire.

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Des limitations jugées insatisfaisantes par les défenseurs des animaux: ...


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