INFO BFMTV. Procès des viols de Mazan: Dominique Pelicot jugé apte à comparaître
Dominique Pelicot est apte à comparaître. Ce sont les conclusions du collège d'experts, saisis par la justice ce lundi matin, qui ont estimé qu'il n'y avait plus de contre-indications à la présence du septuagénaire mardi matin pour la reprise de l’audience. Certains aménagements seront toutefois nécessaires comme des temps de repos et la tenue des auditions en plusieurs temps.
Hospitalisé dimanche soir, Dominique Pelicot souffre d'une infection rénale et d'un problème au rein. Un calcul dans la vessie avait également été repéré. Le septuagénaire était absent ce lundi matin à la reprise du procès, le président de la cour criminelle du Vaucluse avait alors ordonné une expertise médicale par deux médecins.
Rien n'assure toutefois que Dominique Pelicot sera présent mardi matin à la reprise des débats. Le septuagénaire pourrait refuser d'être extrait de sa cellule, seule une réquisition de la justice pourrait autoriser l'usage de la force pour le faire comparaître.
Mais pour son avocate, Me Zavarro, il y a peu de doutes sur la présence de son client au tribunal. "Il veut s'expliquer donc il sera là", a-t-elle affirmé ce lundi soir sur BFMTV.
"Un collège d'experts s'est penché sur sa situation (...) et ont indiqué selon le petit mot que nous avons eu de la présidence qu'il était apte à reprendre l'audience avec des conditions quand-même particulières d'aménagement et d'adaptation", a-t-elle raconté sur notre antenne.
Hospitalisé dimanche soir
La situation est confuse depuis plusieurs jours. Selon son avocate, Dominique Pelicot souffre de douleurs au rein depuis le 6 septembre. Hospitalisé brièvement au cours de la semaine dernière, il n'avait pas assisté à l'audience depuis lundi dernier. Dispensé mardi et mercredi, le septuagénaire n'était pas revenu jeudi. "Jeudi, vendredi, samedi, il est resté au fond de sa cellule", expliquait Me Zavarro.
Dominique Pelicot a finalement été hospitalisé dimanche dans la soirée avant de regagner sa cellule quelques heures plus tard. "On a un procès qui mobilise 100 personnes, un homme qui souffre depuis plus de huit jours et il n'a été pris en charge que depuis hier", a dénoncé son avocate, évoquant une "prise d'otages" de la cour entre l'administration pénitentiaire et le corps médical.