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Industrie de Défense : la France doit «produire davantage» et «plus vite», juge Macron

Emmanuel Macron a estimé jeudi que l'industrie de défense française devait apprendre à "produire davantage" et "plus vite", disant vouloir "tirer les enseignements de la guerre en Ukraine" dans la prochaine loi de programmation militaire.

Le président Emmanuel Macron a estimé jeudi que l'industrie de défense française devait apprendre à "produire davantage" et "plus vite", disant vouloir "tirer les enseignements de la guerre en Ukraine" dans la prochaine loi de programmation militaire. "Nous étions habitués à produire de la haute innovation, avec des programmes de très long terme", ce qui est "une force" pour l'armée française et ses "exportations", a souligné Emilie Macron lors d'une conférence de presse en marge du sommet de l'Otan à Madrid.

Mais au vu de ce qui se passe en Ukraine, "nous devons maintenant, entrant dans une période de guerre, savoir produire plus vite, plus fort certains types d'équipements. C'est une réorganisation profonde", a-t-il poursuivi. Selon le chef de l'Etat, cette adaptation du modèle industriel français sera l'un des enjeux de la mission confiée au ministre des Armées et au chef d'état-major des Armées, à qui il a demandé mi-juin de réévaluer la loi de programmation militaire (LPM) 2019-2025.

Le budget du ministère des Armées va ainsi croître de trois milliards d'euros par an d'ici 2025

"On ne peut pas dire qu'il y a le retour de la guerre en Europe, et continuer d'avoir la même loi de programmation budgétaire", a défendu Emmanuel Macron, jugeant nécessaire de "tirer les enseignements" du conflit "sur l'organisation de nos armées" et sur "l'industrie de défense".

Emmanuel Macron a amorcé en 2017 une nette remontée en puissance des crédits dédiés à la défense après des années de disette. Le budget du ministère des Armées va ainsi croître de trois milliards d'euros par an d'ici 2025, pour atteindre 50 milliards en 2025. A ce stade, le chef de l'Etat n'a pas évoqué un effort budgétaire supplémentaire. "Au-delà de la question(...)


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