En Indonésie, la transition sur un air de metal

Joko Widodo lors d'une conférence de presse à son domicile à Djakarta, peu après sa victoire à la présidentielle, le 21 août.

Pendant tout le mois de décembre, retour sur les quelques bons moments de l'année écoulée.

Elles n’ont pas été si nombreuses, les raisons de se réjouir lors de l’année écoulée. Alors nous avons choisi de les surligner à l’occasion du bilan. Pendant tout le mois de décembre, retour sur 31 raisons de sauver 2014 du marasme (oui, un calendrier de l’Avent court en principe jusqu’à Noël, mais on n’allait pas s’arrêter si tôt). Aujourd’hui, un métalleux à la tête de l’Indonésie.

Serait-ce comme un riff de liberté qui résonne sur les îles d’Indonésie ? Seize ans après le départ du dictateur Suharto, le plus grand pays musulman du monde a finalement achevé cet été l’ère des dirigeants proches des milieux militaires en élisant à la présidence Joko Widodo, préféré par les électeurs à Prabowo Subianto, un ancien militaire qui s’inscrivait dans la continuité stricte des précédents chefs de l’Etat.

Proclamé vainqueur le 22 juillet, l’ancien maire de Solo, puis gouverneur de Djakarta, tranche par son style personnel, plus porté sur la chemise à fleurs que sur le «songkok», cette coiffe indonésienne traditionnelle, de forme cylindrique, arborée dans les occasions formelles. Proclamant son désir d’en finir avec les divisions et de réformer un pays encore marqué par de profondes inégalités, «Jokowi» a une particularité certes anecdotique mais qui achève de nous le rendre sympathique : c’est un amateur de metal.

Dans un entretien au magazine britannique Metal Hammer, Widodo, à l’époque candidat à la présidentielle, avait énuméré ses groupes phares de la scène internationale – du solide et classique avec Metallica, Megadeth, Led Zeppelin, Guns’n’Roses et Napalm Death – ainsi que les plus notables d’Indonésie comme Burgerkill ou Jasad.

Mais le pouvoir a ses exigences qui imposent quelques sacrifices, et c’est ainsi que «Jokowi» a dû remettre début décembre à la commission de lutte contre la corruption une basse dédicacée que lui avait offert Robert Trujillo, le bassiste de Metallica. (...)

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