Indochine : que vaut le nouvel album événement "Babel Babel" ? Notre critique !

Stéphane Ridard
Stéphane Ridard

Crédits photo : Stéphane RidardVoir grand, voir double, voir autrement. Sept années ont certes passé depuis "13", mais Indochine a récemment consolidé son succès avec deux best-of et une première tournée des stades qui a battu tous les records. Leur grand retour après un silence discographique, là aussi record, était ultra attendu et il est celui de tous les superlatifs. Le plus imposant d'abord, puisqu'avec "Babel Babel", le groupe mise sur un double album de 17 titres, avoisinant l'heure et demie d'écoute. Le plus ambitieux aussi, de sa pochette surchargée signée David LaChappelle, aux multiples sonorités infusant le projet. Peut-être trop ambitieux d'ailleurs. Car en étant aussi généreux, Indochine n'évite malheureusement pas l'écueil de l'album trop long, qui aurait mérité d'être resserré sur une douzaine de pistes.

Deux disques miroirs et engagés


A l'écoute du double disque, un premier constat s'impose entre les deux volets à la fois distincts et miroirs. Le premier semble celui du combat, marqué par des références directes à la guerre en Ukraine, l'ancienne première ministre finlandaise Sanna Martin ("Sanna sur la croix") ou le sort des femmes iraniennes. Des textes plus engagés que jamais pour Indochine qui, musicalement, navigue en terrain connu avec une galerie de morceaux électro-pop/rock, dans la continuité de "13". Impossible, en écoutant les pourtant très réussis "L'amour fou", "Victoria" et "Le chant des cygnes", de ne pas penser à "2033", "Henry Darger" ou

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