Indochine : Le tour de… Babel Babel
Attention, évènement ! Quand Indochine, le plus ancien des groupes français encore en activité (avec Trisomie 21, groupe avec lequel Indochine a d’ailleurs collaboré), sort son 14ème disque studio, forcément on prête l’oreille…
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Sept ans après l’album 13 (500 000 ex. vendus) porté à l’époque par le tube La Vie Est Belle, le quintet n’a rien perdu de son allant, et Nikola Sirkis - 65 ans - projette toujours quelque chose de très juvénile autant dans son chant que les métaphores et les allusions de ses textes (pour exemple, "On croisera les dragons … Nous vaincrons le mal" sur Victoria). Sans abandonner les guitares électriques, la musique délaisse de plus en plus le rock metal qui avait fait le succès du groupe et lui avait permis de gagner un nouveau public, notamment du temps de l’album Paradize en 2002 (certifié disque de diamant, avec plus d’1,5 million d’exemplaires vendus), pour un son electro/rock ultra puissant (Les Nouveaux Soleils, No Name, En route vers le futur…), avec quelques embardées disco, le tout taillé, fignolé, pour faire trembler les stades et vibrer les foules.
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Une synthèse entre les (fans) Anciens et les Modernes.
Avec clins d’œil appuyés à la new wave, le genre musical dans lequel le groupe a baigné à ses débuts dans les années 80, comme l’excellent et très "Depeche Mode" morceau d’ouverture Showtime. Étonnamment, Indochine cite plutôt le groupe New Order comme référent de ce disque. Ça se discute… Babel Babel laisse une impression d’évidence, de fluidité, parfaitement illustré avec le titre Victoria aussi épique qu’entraînant. Avec ...
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