"Il y a une inculture dans les agences média" reconnait le patron de Publicis Media, Gautier Picquet
Le président de Publicis Media France pointe du doigt un problème majeur au sein même des agences médias...
Habitué aux punchlines, Gautier Picquet n'y est pas allé par quatre chemins lors d'une table ronde de l'événement Médias en Seine, organisé par Radio France et Les Echos-Le Parisien.
À l'occasion de ce festival international des médias de demain, il était invité à partager son point de vue sur la responsabilité démocratique des annonceurs, alors que les marques sont de plus en plus sollicitées pour soutenir les médias traditionnels face aux plateformes numériques.
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"Le cancer, ça ne se traite pas au Doliprane"
Le dirigeant de Publicis Média a commencé par utiliser une métaphore choc : "le cancer, ça ne se traite pas au Doliprane". Traduction : face aux risques qui pèsent actuellement sur la démocratie, tenter de réguler les réseaux sociaux et voter des lois ne suffiront pas.
"Sauver la démocratie, ce n'est pas quelque chose de tactique. [...] La question de fond, c'est quel est l'avenir que l'on prépare". Pour lui, le vrai problème est bien plus profond et pose la question de l'éducation et de la formation, notamment des plus jeunes, "pour protéger un écosystème et donner envie de lire et d'écouter de la bonne information".
Cette prise de conscience pourrait commencer par s'appliquer aux agences médias elles-mêmes, puisqu'il y constate,...
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