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Incroyable, le bâtiment va bien !

Un immeuble en construction le 27 mars à Toulouse.

A deux détails près sur la rénovation et les travaux d'amélioration énergétique qui peinent, la Fédération française du bâtiment a exposé les bons résultats de 2016 et voit pour 2017 des «perspectives prometteuses».

En présentant mercredi les résultats du secteur qu’il représente, Jacques Chanut, président de la Fédération française du bâtiment (FFB), s’est étonné que le «thème du logement» soit «très peu présent dans la campagne». Peut-être est-ce parce que ça va mieux. Avec des progressions de 15,5% sur les permis de construire et de 8,5% sur les mises en chantier, «le début 2017 renforce la tendance de la fin 2016, avec des acteurs dont le moral et les perspectives se redressent progressivement malgré le contexte politique», peut-on lire dans le dossier de presse.

«Sortie de crise»

Des indicateurs passent au vert. L’emploi progresse de 7,1% (contre +4,8% au national) et «ce sont les contrats longs, CDI ou CDD de plus d’un mois, qui portent ce mouvement». De même, dit Jacques Chanut, «c’est la fin de la descente aux enfers pour les prix même si la progression est encore trop faible pour anticiper une augmentation des marges». Enfin, autre bon signe, les défaillances d’entreprises ont reculé de 13,5% en 2016. Bref, comme on peut le lire dans le dossier, «la sortie de crise se diffuse progressivement».

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Mais Jacques Chanut a quand même quelques motifs d’inquiétude. D’abord, les mauvais chiffres de «l’amélioration entretien», qu’il qualifie «d’enfant malade de notre activité». Ce marché «ne redémarre pas» et, phénomène nouveau, le locatif privé fait de moins en moins de travaux entre deux locataires. Même déception sur les travaux liés à la transition énergétique. «Est-ce que les aides sont trop complexes ? L’énergie pas assez chère ?» s’interroge-t-il. Ce marché, qui «progresse lentement», a provoqué «beaucoup de déception chez nos adhérents».

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