« Qu'ils retournent en Afrique » ou « qu'il retourne en Afrique », voici la nature de l'interpellation qui a suscité une vive émotion à l'Assemblée nationale, jeudi 3 novembre, lors de la séance de questions au gouvernement. Cette remarque, lancée par le député du RN Grégoire de Fournas, est venue interrompre la prise de parole du député LFI Martens Bilongo qui évoquait « le drame de l'immigration clandestine ». La présidente de l'Assemblée, Yaël Braun-Pivet, a décidé de mettre fin à la séance.

À 16 h 55, après quelques minutes de confusion, Yaël Braun-Pivet a mis fin à la séance alors que restaient plusieurs interventions programmées, « compte tenu de la gravité des faits « et de « l'émotion légitime » de l'Assemblée. De telles interruptions de séance sont rarissimes.

Emmanuel Macron est « heurté » par les propos « intolérables » lancés jeudi par Grégoire de Fournas et exprime son soutien au député de La France insoumise Martens Bilongo « insulté », a indiqué jeudi soir l'entourage du chef de l'État. « Le président est heurté par ces mots qui, dans l'hémicycle comme hors de l'hémicycle, sont intolérables. Soutien au parlementaire insulté », a-t-on précisé de même source.

« Une manipulation de La France insoumise », dénonce Grégoire de Fournas

Le groupe RN affirme que le député de Gironde parlait d'un « bateau » de migrants mentionné dans la question, et « en aucun cas » de M. Martens Bilongo, un élu du Val-d'Oise. « Nous sommes en face d'une manipulation de L [...] Lire la suite