Les incendies dans la forêt des Landes auraient-ils pu être évités ?
Plus de 14.000 hectares de forêt des Landes sont déjà partis en fumée dans le département de la Gironde depuis le début de deux incendies « extrêmes et exceptionnels » la semaine dernière. Des ordres d’évacuation ont été donnés. Le zoo de la Teste-de-Buch a décidé de mettre ses animaux à l’abri du côté de la métropole bordelaise. Et le Service départemental d’incendie et de secours de Gironde (Sdis 33) craint que la forêt devienne une véritable « poudrière ».
Comment en est-on arrivé là ? La sécheresse, d’abord, avec un déficit en précipitation prolongé. Et une première quinzaine de juillet affreusement sèche. Un pourcentage de vapeur d’eau dans l’air incroyablement faible, également.
J'ai reçu l'ordre, en rêve bien sûr, d'écrire un chant pour faire venir la pluie. Première quinzaine de juillet la plus sèche depuis au moins 1959. Devant la première quinzaine de juillet 2015 (5,1 mm). Bien plus sèche qu'en 1976 (1,8 mm en 2022, 28 mm en 1976). #sécheresse pic.twitter.com/wBlkA0V5AY
— Francois Jobard (@Francois_Jobard) July 16, 2022
La chaleur, ensuite. Elle aussi règne en maîtresse sur la région depuis plusieurs jours déjà.
Poursuite de l'épisode de #canicule aujourd'hui, avec une intensification dans le sud-ouest, avant une extension géographique dans les jours à venir.
Restez informés sur https://t.co/w5OGXbn2Tf
Pour les 3 prochains jours pic.twitter.com/xTLlB2ZclJ— Météo-France (@meteofrance) July 16, 2022
Le vent, pour finir qui, lui aussi, ne cesse de souffler sur la forêt des Landes. Un vent puissant et changeant qui attise les flammes et rend plus difficile encore le travail des pompiers.
Une combinaison malheureuse de conditions extrêmes rendues plus fréquentes et plus intenses par le changement climatique anthropique. Pour éviter que cela se reproduise à l’avenir, il n’y a qu’une seule et unique solution : arrêter de faire brûler des énergies fossiles !
Feux de forêt : « Moins de surfaces brûlées. Mais pour combien de temps encore ? »
Mais, en attendant, il va...
À lire aussi sur Futura