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Incendie en Gironde : l’émotion des habitants de retour chez eux

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GIRONDE - Sur les 6 000 habitants que compte la commune de Belin-Béliet, 5 000 d’entre eux ont dû quitter leur domicile mardi 9 août dans la nuit. Seize habitations et granges ont été détruites par les flammes, selon le maire de la commune. Le retour de la pluie a permis dimanche à la préfecture de déclarer « fixé » cet incendie surnommé « Landiras 2 », qui a ravagé 7 400 hectares de forêt.

En Gironde, près de 8 000 habitations ont désormais l’autorisation de revenir chez eux. Une découverte des alentours pleine d’émotion pour Claudine Gosse, habitante de Belin-Béliet, qui ne cache pas les trémolos dans sa voix : « C’est une grande tristesse parce que c’est tout le paysage, toute la nature, toute la faune, toute la flore, c’est dommage. Et encore moi je vous dis qu’on a de la chance parce que je pense à ceux qui ont perdu les maisons quoi en fait. »

« L’apocalypse »

Même tristesse pour Jean Luc Labadie, habitant de la même commune. Dans la nuit de mardi à mercredi, le feu s’était approché à 50 mètres de sa maison, qu’il a quittée avec les gendarmes « la mort dans l’âme ».

En partant, il avait laissé ouvert son portail pour permettre aux pompiers d’accéder à la pinède. « Les pompiers ont fait un travail formidable, ils ont su certainement sauver les maisons, celle de mon voisin, la mienne, parce que le feu était juste derrière, là. Et ils ont mis vraiment le paquet pour sauver les maisons ». À quelques mètres de chez lui pourtant, c’est « l’apocalypse » : un paysage lunaire, avec des troncs carbonisés à perte de vue.

Appel à la prudence

Le directeur des pompiers de Gironde, Marc Vermeulen, a appelé dimanche les évacués à faire preuve de « la plus grande prudence », rappelant que « feu fixé ne veut pas dire feu éteint ».

Si la pluie a humidifié la surface du sol, la terre continue par endroits de se consumer « à 20 ou 30 centimètres de profondeur », détaille le commandant Matthieu Jomain, porte-parole des pompiers. Le massif forestier reste interdit au public dans l’ensemble du département jusqu’à nouvel ordre.

À voir également sur le HuffPost : « C’est parti comme une boîte d’allumette », Borne en Gironde pour tirer les leçons des feux de forêt

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