Incendie d’une synagogue à La Grande-Motte, un suspect interpellé, annonce Darmanin

Après la tentative d’ncendie contre une synagogue à La Grande-Motte, un suspect a été interpellé, a annoncé le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin.
PASCAL GUYOT / AFP Après la tentative d’ncendie contre une synagogue à La Grande-Motte, un suspect a été interpellé, a annoncé le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin.

ANTISÉMITISME - Un vaste dispositif avait été mis en place pour le retrouver, et sa cavale n’aura guère duré plus de 15 heures. Le ministre de l’Intérieur démissionnaire Gérald Darmanin a annoncé, samedi 24 août au soir, que le principal suspect de la tentative d’incendie contre une synagogue de La Grande-Motte, plus tôt dans la journée, avait été interpellé.

À La Grande-Motte, un incendie criminel vise la synagogue, le parquet antiterroriste se saisit

« Merci aux effectifs des forces de l’ordre, et principalement du Raid, qui sont intervenus avec beaucoup de professionnalisme malgré ses coups de feu », a écrit le locataire de la place Beauvau sur X. Cette interpellation a eu lieu à Nîmes, dans le département du Gard, voisin de celui de l’Hérault où avaient eu lieu les faits.

Selon le parquet national antiterroriste (Pnat), qui s’est rapidement saisi de l’affaire, l’homme « a ouvert le feu sur la colonne d’intervention, qui a riposté ». Le communiqué précise qu’il a « été blessé au visage ». Comme le précise l’Agence France presse, l’homme est un Algérien de 33 ans qui se trouvait en situation en situation régulière dans le pays.

Deux proches du suspect également interpellés

Pour rappel, samedi matin, deux véhicules ont été incendiés à proximité immédiate de la synagogue Beth Yaacov, dont un à bord du duquel avait été laissée une bonbonne de gaz. Lorsque celle-ci a explosé, un policier municipal qui était en train d’intervenir a été projeté au sol résultant en de légères blessures. L’incendiaire a également tenté de mettre le feu à plusieurs autres endroits, et notamment aux portes de l’édifice religieux.

Venu sur place, le chef du gouvernement démissionnaire, Gabriel Attal, a expliqué dans la soirée qu’un « drame absolu » aurait pu se produire au vu de la détermination de l’homme et sachant qu’un office était prévu trente minutes après les faits. Lors de ceux-ci, seules cinq personnes se trouvaient dans le bâtiment, dont le rabbin.

Le suspect, lui, a agi à visage découvert et a été filmé par une caméra de vidéosurveillance au moment de la commission des faits, avant de s’en aller à pied, donnant lieu à une vaste traque menée par près de 200 membres des forces de l’ordre. Au moment de déclencher les différents départs de feu, il portait un drapeau palestinien à la ceinture, dont dépassait ce qui semblait être la crosse d’une arme de poing.

Ce samedi soir, « deux personnes de son entourage ont été placées en garde à vue » et « l’enquête se poursuit pour établir les conditions de la préparation de ses actes et de sa fuite », a ajouté le Pnat dans son communiqué. Sans donner davantage de précisions, l’AFP cite pour sa part le chiffre de quatre gardés à vue.

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