Implants vaginaux : pourquoi une enquête a-t-elle été ouverte pour tromperie et blessures involontaires ?

Un nouveau scandale sanitaire en vue ? En décembre 2019, Catherine M. subit une opération afin de résoudre une incontinence urinaire à l’effort. Au bout d’une trentaine de minutes, elle sort avec une bandelette, un petit filet en polypropylène installé sous l’urètre censé faire disparaître son problème. Une solution qui lui a été présentée comme la "solution idéale, en ambulatoire". Seulement voilà, très rapidement, son état de santé se détériore nettement. La plaignante, une institutrice d’une cinquantaine d’années, décrit une "douleur électrique" dans le bassin et la hanche gauche "comme si elle était écartelée, qui irradie jusque dans le pied". Impossible pour elle de s’asseoir, d’avoir une vie sexuelle et même de marcher.

Au total, une quarantaine de patientes âgées de 40 à 80 ans seraient concernées. Elles décrivent toutes les mêmes douleurs de "déchirement de l’intérieur" et ont la sensation d’avoir été dupées, puis abandonnées.

Implants vaginaux défectueux : quels dispositifs sont concernés ?

Posées par voie vaginale ou abdominale, les bandelettes sous-urétrales et les prothèses de renfort pelvien sont des dispositifs médicaux développés depuis la fin des années 1990. Ils permettent respectivement de traiter l’incontinence urinaire et des descentes d’organes pelviens, un phénomène jugé "généralement pas dangereux" par la Haute autorité de santé (HAS) et "sans risque d’aggravation rapide".

Quand (...)

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