Immobilier : ce qu’il faut savoir avant d’investir au Royaume-Uni
L’immobilier au Royaume-Uni est recherché chez les expatriés, qui souhaitent s’y établir ou simplement faire un investissement locatif tout en se laissant la possibilité de vivre dans le pays plus tard. À Dubaï, le quotidien Gulf News s’est donc penché sur les particularités du marché britanniques pour les étrangers. Évidemment, acheter comptant s’avère être la solution la plus facile, mais elle demande d’avoir des fonds importants et n’est donc pas le cas le plus répandu. Il faut généralement avoir recours à un prêt. Il en existe de deux types : les prêts en vue de l’acquisition d’une résidence principale et les prêts pour un investissement locatif.
“Les citoyens non britanniques ont souvent eu du mal à accéder à des prêts pour acheter des biens immobiliers au Royaume-Uni car ils reçoivent leur salaire dans une devise étrangère, n’ont pas d’antécédents de crédit au Royaume-Uni (vérification de solvabilité), ou simplement en raison des critères de prêt stricts et inflexibles de nombreux prêteurs traditionnels”, note le site émirati. Pourtant, plusieurs banques et organismes de prêt se sont spécialisés sur cette clientèle expatriée depuis une dizaine d’années.
Dans le cas de l’achat d’une résidence principale, il faut vérifier que le prêteur est agréé par la Financial Conduct Authority, l’organisme de surveillance qui garantit les droits des consommateurs dans tout le pays. Dans le cas d’un achat à but locatif dit “buy-to-let” ou BLT, cela n’est pas nécessaire. Ce dernier cas de figure est le plus fréquent pour les expatriés, qui doivent faire attention à la taxation particulière liée à ce type d’investissement. D’une part, “les prêts immobiliers locatifs pour expatriés sont nettement plus chers que les prêts immobiliers résidentiels, même pour les clients britanniques” parce que les prêteurs prennent en compte le fait qu’il peut y avoir des périodes sans locataire ou avec des loyers impayés. D’autre part, les droits de timbre (la somme à payer pour l’enregistrement d’un acte notarié) ont récemment augmenté pour ce type de transaction. “Toute personne achetant une propriété qui coûte plus de 125 000 livres et qui n’est pas un primo-accédant doit payer des droits de timbre. La facture des droits de timbre pour une maison de 500 000 livres est de 15 000 livres, passant à 43 750 livres pour une maison de 1 million de livres et à 93 750 livres pour une propriété de 1,5 million de livres”, explique Gulf News.
[...] Lire la suite sur Courrier international