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Immigration. Programme de l’expérience québécoise : qu’est-ce que c’est ?

De strictes conditions d’expérience de travail s’appliquent pour les étudiants internationaux et travailleurs temporaires étrangers souhaitant accélérer l’obtention d’une résidence permanente au Canada.

Après le raté retentissant de la première mouture de cette réforme qui avait suscité en novembre dernier colère, consternation et un mea culpa du ministre de l’Immigration, Simon Jolin-Barrette, ce dernier est revenu à la charge le 28 mai. “En plein état d’urgence sanitaire”, note Le Devoir, son gouvernement majoritaire a présenté un projet de réforme qui “a laissé tomber l’idée d’admettre exclusivement les finissants de certains domaines de formation au PEQ”. Le quotidien déclare :

Il exigera plutôt une expérience de travail d’au moins une année aux détenteurs d’un doctorat, d’une maîtrise, d’un baccalauréat ou d’un diplôme d’études collégiales qui ont complété un programme d’études techniques, et une expérience de travail d’au moins deux années pour les détenteurs d’un diplôme d’études professionnelles.”

Des critères resserrés dans un contexte de crise

Ceux qui détiennent des emplois demandant un diplôme d’études secondaires, une formation en milieu de travail ou des emplois manuels requérant une formation en cours d’emploi ne pourront pas bénéficier du PEQ. Le ministre Jolin-Barrette explique :

Avec un taux de chômage de plus de 17 %, l’adéquation entre les personnes immigrantes et les besoins de main-d’œuvre du Québec est au cœur de nos préoccupations. Nous devons nous assurer que ces personnes peuvent participer à la relance économique à la hauteur de leurs compétences par le biais de nos programmes d’

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