Immigration: LR dévoile deux propositions de loi pour "reprendre le contrôle"

Possibilité de référendum sur la politique migratoire, rétablissement du délit de séjour clandestin, et inscription de l'assmilitation dans la Constitution: Les Républicains ont dévoilé dans le Journal du Dimanche deux propositions de loi offensives afin de "reprendre le contrôle" en la matière.

"Les Français nous le disent dans tous les sondages: il y a trop d'immigrés. Il faut reprendre le contrôle", déclare dans le JDD le patron des sénateurs LR Bruno Retailleau.

Montrer l'unité du parti

Vantant "un projet de rupture, à la fois audacieux et sérieux", le N.1 du parti Eric Ciotti plaide à l'unisson "pour mettre un coup d'arrêt à l'immigration de masse", dans cet entretien croisé auquel le chef de file des députés LR Olivier Marleix a également participé. Façon de montrer, disent-ils, que "nous avons toujours été unis sur ces sujets".

Car après avoir montré des divisions internes sur la réforme des retraites, LR veut reprendre la main sur un de leurs marqueurs, l'immigration, en déposant "cette semaine" deux propositions de loi destinées à imprimer le tempo, alors que l'exécutif va d'un revirement à l'autre sur ses intentions en la matière.

Référendum

La première proposition est d'ordre constitutionnelle: elle vise à "permettre la tenue d'un référendum sur la politique migratoire", quand, aujourd'hui, "le référendum ne peut porter que sur l'organisation des pouvoirs publics et des réformes économiques, sociales et environnementales", rappelle Bruno Retailleau.

Avec cette proposition, "les Français pourront se prononcer sur tout projet de loi ou projet de loi organique quel qu'en soit le sujet, y compris l'immigration", poursuit-il.

Dans ce même texte, LR compte inscrire dans la Constitution "la possibilité de déroger à la primauté des traités et du droit européen (...) quand 'les intérêts fondamentaux de la nation' sont en jeu", en considérant que l'immigration entre dans cette case, selon Bruno Retailleau. Et LR entend aussi "élever au rang constitutionnel le principe d'assimilation".

Article original publié sur BFMTV.com