Les images désolantes des violents incendies qui ravagent le Brésil et font suffoquer la population
À Brasília, il n’a pas plus depuis 130 jours. Dans le centre du Brésil, et dans le sud-est, dans les États très peuplés de São Paulo et du Minas Gerais, la situation climatique est alarmante. Entre incendies et sécheresse, la population suffoque. Ce jeudi 5 septembre, le taux d’humidité est inférieur à 12 %, sous le seuil recommandé par l’Organisation mondiale de la Santé.
Dans plusieurs dizaines de communes, le taux d’humidité est même passé sous le seuil des 10 %, atteignant même 7 %. Un niveau « aussi bas » que dans le Sahara. Et une situation « très dangereuse », car elle représente « un grand risque d’incendies de forêt », mais aussi « pour la santé », exposant notamment les habitants à des « maladies pulmonaires » ou des « maux de tête ».
La pire sécheresse depuis au moins 70 ans
Selon Ana Paula Cunha, chercheuse au Centre national de surveillance des désastres naturels (Cemaden), le Brésil vit sa pire sécheresse « depuis au moins 70 ans », en raison « du manque de précipitations accumulé » depuis la fin de l’année dernière. Le pays est ravagé depuis des mois par une vague d’incendies de grande ampleur, en Amazonie (nord), la plus grande forêt tropicale de la planète, au Pantanal (centre-ouest), et plus récemment dans l’État de São Paulo (sud-est).
D’immenses nuages de fumée provenant de ces incendies ont recouvert des grandes villes comme la capitale Brasília, où il n’a pas plu depuis 130 jours. Et la combinaison de hautes températures, vents violents et faible ...