Ils nomment leur fils "Vive la méthamphétamine" pour tester la loi, qui valide le nom
La journaliste australienne pensait que le prénom serait rejeté par l'Etat civil de son pays.
Jusqu'où peut aller la loi australienne en matière de régulation des prénoms bizarres ? C'est la question que s'est posé la journaliste Kirsten Drysdale, qui travaille pour ABC News. Après avoir accouché d'un petit garçon en juillet dernier, elle a donc décidé d'appeler son nouveau-né “Methamphetamine Rules” - "Vive la métamphétamine" en français.
"On a pensé soumettre le nom le plus scandaleux possible, en supposant qu'il serait rejeté" a-t-elle déclaré à Skynews. Mais tout ne s'est pas passé comme prévu. "Malheureusement, les règles sur la méthamphétamine sont passées entre les mailles du filet."
Le nom sera inscrit pour toujours dans le registre
Un porte-parole du registre d'Etat Civil a affirmé que "ce nom inhabituel" leur avait "malheureusement échappé". Suite à cet événement insolite, ils ont déclaré avoir renforcé le processus d'enregistrement des prénoms. Ils s'activent actuellement pour changer le prénom du fils de Kirsten Drysdale. Un changement qui, néanmoins, n'effacera pas le premier nom inscrit sur le registre : "Un prénom enregistré à la naissance y reste pour toujours, même si on l'a modifié par la suite" a précisé le porte-parole.
Officiellement, sont interdits en Australie les prénoms de plus de 50 caractères, ceux comprenant des symboles ou des titres tels que princesse, roi, ou dieu, mais aussi les prénoms offensants.
En attendant le changement administratif, la journaliste australienne n'a pas encore révélé le nouveau prénom de son bébé. Une chose est sûre, selon elle : "C'est un enfant très cool, un beau petit garçon, donc rien à voir avec un consommateur de méthamphétamine."
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