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Il séduisait des femmes sur des sites de rencontre avant de les voler

L'arnacoeur (Getty Images/EyeEm)
L'arnacoeur (Getty Images/EyeEm)

Avis de recherche international, évasion, vol des coordonnées bancaires, usurpation d’identité et même viol : à Strasbourg, un escroc de 24 ans a été interpellé sur le territoire français, ce lundi.

Le mode opératoire était invariablement le même : s’inscrire sur des sites de rencontre, rencontrer des femmes, les séduire, puis s’évanouir avec des informations qui lui permettront de soutirer de l’argent, soit aux victimes directement, soit par le biais d’une nouvelle arnaque. Lorsqu’il est entendu, ce lundi 27 juillet, par les enquêteurs de l’Unité des Enquêtes Financières et des Enquêtes Administratives (UEFEA) de la Sûreté Départementale du Bas-Rhin, l’escroc de 24 ans avoue trois nouvelles victimes. Ce qui porte le total à 30 en France, alors qu’il est également l’objet d’une fiche de recherche émise à Montréal (Canada), pour des faits similaires, rapporte Actu.fr.

RIB et quittances

Lors de ses rencontres, le suspect en profite pour subtiliser la carte bleue ou les coordonnées bancaires de ses victimes, qui lui permettront d’effectuer des paiements en ligne. Et s’il parvient à se faire inviter au domicile de sa cible, l’escroquerie se complexifie : l’homme en profite pour prendre des photos de l’appartement, qu’il poste ensuite sur des sites de locations en ligne. Se faisant passer pour le propriétaire, il encaisse plusieurs mois de loyer en avance... avant de s’évanouir dans la nature.

Arrêté une première fois, le jeune homme était parvenu à s’évader de la maison d’arrêt de Bordeaux-Gradignan (Gironde), le 24 juillet 2019. Il est de nouveau interpellé un mois plus tard à Strasbourg. En mars 2020, ce sont des faits de viols qui sont reconnus par l’accusé. Puis, le 27 juillet, trois nouvelles escroqueries financières. Au total, 30 victimes sont recensées, rien qu’en France.

Une condamnation internationale ?

Après l’enquête, le jugement : l’escroc passera devant la cour le 3 novembre prochain. D’ici là, les autorités canadiennes, auprès desquelles le jeune homme de 24 ans est connu, auront peut-être eu l’occasion de se plonger dans le cursus hallucinant de ce gigolo 2.0.

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