Il frappe sa nièce avec une hache parce qu’elle n’a pas répondu à une invitation

Un homme est jugé depuis ce lundi pour une tentative d’assassinat sur sa nièce perpétrée le 23 octobre 2019. En colère parce que la jeune femme n’avait pas répondu à une invitation, il lui a asséné un coup de hache dans le dos, en pleine rue.

Si les événements familiaux angoissent beaucoup de gens, on imagine rarement qu’une invitation en suspens puisse conduire aux Assises. Ce lundi 20 mars 2023, le procès d’un homme de 67 ans s’est ouvert devant les Assises de l’Essonne, à Évry-Courcouronnes, pour tentative d’assassinat sur sa nièce, rapporte le journal Le Parisien. Il lui a en effet porté un coup de hache dans le dos parce qu’elle n’avait pas répondu à une invitation à venir chez lui.

Cette histoire effrayante commence à la gare de Juvisy quelques mois avant l’agression lorsque l’accusé et sa victime, âgée de 30 ans, se croisent par hasard. L’homme, qui est son oncle par alliance, lui propose de passer chez lui et lui laisse son numéro de téléphone. Ils ne se sont pas vus depuis longtemps, il se dit que c’est l’occasion de renouer un peu. Sauf que la jeune femme ne donne pas suite, ce qui met le sexagénaire en colère. Il se met alors à faire des recherches sur elle et sur ses itinéraires, afin de pouvoir lui tomber dessus le 23 octobre 2019.

Sauvée par son sac à dos

Ce jour-là, alors que la trentenaire descend du bus, il la saisit par le bras et la jette violemment au sol. Puis, il lui assène un coup de hache dans le dos. Miracle, le sac à dos de la jeune femme lui évite le pire. Mais alors que l’agresseur s’apprête à lui porter une seconde attaque, un passant ceinture l’oncle et le désarme. Deux policiers, du tout proche commissariat de Juvisy interviennent à leur tour, rapidement aidés par des collègues. L’homme est immédiatement arrêté et placé en garde à vue. Après avoir nié les faits, il a finalement avoué avoir préparé la rencontre mais a prétendu vouloir faire peur à sa nièce. Une thèse qui ne tient pas puisque l’attaque a été soudaine et n’a pas été précédée de la moindre conversation.

D’après les informations du Parisien, à l’époque, l’assaillant était dépressif et consommait énormément d’alcool mais ne souffrait d'aucun trouble psychiatrique. Un mal être qui n’excuse pas une telle violence. De plus, il semblerait qu’un différend lié à une question d’adoption et de nationalité française ait créé une certaine tension entre les parents de la victime, son oncle et sa tante.

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