IA et cinéma : la vie rêvée des machines (Arte) - Une révolution technologique qui inquiète l'industrie du cinéma
Des prouesses visuelles
Ressusciter des comédiens disparus est un jeu d’enfant. Ainsi, l’IA a offert à Carrie « Princesse Leia » Fisher, après sa mort, un ultime tour de piste. Idem pour Christopher Reeve, qui, dans The Flash (2023), a rejoué Superman… presque vingt ans après son décès ! Bientôt des stars 100 % virtuelles ?
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Vous avez dit bizarre ?
Les images générées par des IA dites génératives conservent une patte artificielle évidente, en raison du mode de fonctionnement des algorithmes. Pour les IA de texte, dans les essais de scénario, c’est la fête du poncif ! Mais les deepfakes (images bidouillées) sont au top pour les impostures. On peut faire dire n’importe quoi à n’importe qui. Le « je ne crois que ce que je vois » de saint Thomas a vécu !
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Des interrogations vertigineuses
Les perspectives ouvertes par l’IA dans l’industrie du cinéma inquiètent, à juste titre, les comédiens, figurants, techniciens et cascadeurs. Seront-ils un jour tous remplacés par des avatars ? Verra-t-on des IA tourner des scénarios créés par des IA génératives ? Ce n’est pas demain la veille. Et après-demain ?
IA et cinéma : la vie rêvée des machines, mercredi 25 septembre à 22h40 sur Arte
JULIEN BARCILON
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