« IA et bombe A, même combat ! »
Le récent film Oppenheimer a captivé l'attention mondiale, récoltant des recettes astronomiques et ravivant la mémoire collective sur le rôle crucial joué par ce physicien dans le développement de l'arme nucléaire. En 1942, face à la menace nazie et à la course aux armements, les États-Unis lancèrent le projet Manhattan. Julius Robert Oppenheimer, souvent qualifié de « père de la bombe atomique », a piloté la création de cette arme destructrice, inaugurant une nouvelle ère de dissuasion nucléaire. Mais au-delà de l'histoire se pose une question universelle : comment équilibrer le progrès scientifique avec les conséquences morales et pratiques qu'il engendre ?
À chaque grand bond technologique correspond une quête insatiable de connaissance, souvent motivée par la pure curiosité scientifique et le désir d'explorer les frontières de l'inconnu. C'est cette passion pour la découverte qui a conduit Robert Oppenheimer et son équipe vers la mise au point de la bombe atomique.
Dans les premiers jours du projet Manhattan, la motivation première n'était pas tant la fabrication d'une arme de destruction massive que la résolution d'un défi scientifique de taille : comment libérer l'énergie contenue dans l'atome ? La science, à ses yeux, était une aventure, une exploration des mystères de l'univers.
Dangers potentiels
De manière analogue, l'Intelligence artificielle (IA) est aujourd'hui à la pointe de la recherche scientifique. L'idée de créer des machines capables de pens [...] Lire la suite