Hydrogène : des voitures de moins en moins chères, mais à quel prix ?
Est-ce la solution ? On parle beaucoup de la voiture à hydrogène, comme la remplaçante toute trouvée de la voiture électrique à batterie. Cette énergie permettant au véhicule, si l’on schématise, de rouler grâce à l’électricité générée par une pile à combustible et d’émettre de la vapeur d’eau. Sauf que dans les faits, son histoire n’a pas vraiment démarré. Alors que BMW produira sa première voiture à pile à combustible en 2028, seuls deux modèles de voitures particulières sont commercialisés aujourd’hui en France. Et accrochez-vous, elles ne sont pas données. Il y a la Toyota Mirai, premier véhicule à hydrogène à destination du grand public sorti en 2015, qui démarre à 73 000 euros, et le Nexo de Hyundai, accessible à partir de 80 600 euros. Des prix exorbitants que les automobilistes français ne peuvent encore s’offrir, d’autant que ce luxe de rouler en hydrogène est accompagné de contraintes d’usages. Mais chez Toyota, on pense que tout va changer. Frank Marotte, président-directeur général de Toyota France, a expliqué à Capital, lors d’une journée dédiée à la mobilité au circuit de Dreux (28), être confiant en l’avenir de l’hydrogène, mais qu’il va falloir faire sauter les freins.
Capital. Pourquoi l’hydrogène ne prend pas ?
Frank Marotte. Le phénomène prix est assez important, c’est le premier obstacle à l’achat d’une voiture à hydrogène. Les tarifs sont comparables peu ou prou à ceux de l’électrique à batterie, mais sont bien plus élevés que ceux du thermique, de 15 à 20 (...)
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