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Quatre personnes écopent de prison ferme après les violences de Sarcelles

Dans les rues de Sarcelles, le 21 juillet.

Huit personnes ont été jugées en comparution immédiate ce mardi, accusées d'avoir pris part aux heurts survenus dimanche dans la ville du Val-d'Oise, en marge d'une manifestation propalestinienne.

Le tribunal de Pontoise a condamné mardi à de la prison ferme quatre hommes qui étaient jugés en comparution immédiate pour leur implication dans les violences qui ont éclaté dimanche à Sarcelles lors d’un rassemblement propalestinien interdit.

Âgés de 21 à 28 ans, avec peu ou pas de casier judiciaire, trois d’entre eux ont été condamnés à des peines allant de dix mois d’emprisonnement dont quatre avec sursis à six mois dont trois avec sursis, pour des «violences sur personnes dépositaires de l’autorité publique» et ont été immédiatement incarcérés. Pour «port d’arme prohibé», le quatrième a écopé d’une peine de trois mois d’emprisonnement, sans mandat de dépôt.

Huit émeutiers présumés avaient été déférés mardi pour être jugés en comparution immédiate après les violences qui ont éclaté ce week-end lors d’une manifestation propalestinienne à Sarcelles (Val-d’Oise). Trois émeutiers présumés devaient répondre de «vols en réunion» et de «dégradations», a indiqué une source proche du dossier. Les cinq autres devaient être jugés pour «participations à un attroupement armé» et «violences», notamment «contre les forces de l’ordre». Sept d’entre eux devaient être jugés devant le tribunal correctionnel de Pontoise. Le huitième, mineur et domicilé dans la capitale, sera jugé à Paris.

Les violences se sont produites dimanche en marge d’un rassemblement propalestinien qui avait été interdit par les autorités. Plusieurs commerces ont été mis à sac, notamment une épicerie casher. La synagogue de la ville n’a pas été touchée, selon des sources policières, mais une voiture a été incendiée devant celle de Garges-les-Gonesse.

Dix-huit personnes avaient été interpellées lors de la manifestation, parmi lesquelles 11 se trouvaient toujours en garde à vue mardi matin. Les gardes à vues (...)

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Dangereux