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Huit cas de Covid-19 détectés à l'Assemblée nationale

Des députés à l'Assemblée nationale  - Lionel Bonaventure
Des députés à l'Assemblée nationale - Lionel Bonaventure

Pas plus que d'autres institutions, l'Assemblée nationale n'est épargnée par l'épidémie. Huit cas de Covid-19 ont été diagnostiqués au Palais-Bourbon ces derniers jours, parmi les députés, collaborateurs ou personnels de l'institution, a-t-on appris ce vendredi de sources parlementaires.

Ces personnes ont été testées au cabinet médical de la Chambre basse, où port du masque et gestes barrières sont généralisés.

Au printemps, l'Assemblée nationale avait été fortement touchée, avec certains parlementaires grièvement touchés et des séances qui n'avaient repris que progressivement. Les réunions et auditions en visio se sont multipliées et se poursuivent dans certains cas depuis la rentrée.

Infime minorité en télétravail

Pour cette session extraordinaire de septembre, les séances dans l'hémicycle ont redémarré mardi dernier. Auparavant, les groupes politiques avaient pour la plupart tenu des journées parlementaires en divers endroits du territoire, notamment La République en marche près d'Amiens. Un message d'alerte a été envoyé aux collègues d'une députée qui est allée à ce rendez-vous et s'est révélée positive.

Certains députés restent volontairement en circonscription. Des collaborateurs télétravaillent, mais seulement une infime minorité (1,4%), d'après un sondage commandé par l'intersyndicale des collaborateurs. Quelque 38% restent en présentiel à l'Assemblée, et 11% combinent les deux.

Défaut de communication sur les cas contacts

Ces 200 collaborateurs sondés jugent le niveau d'information et de sécurité élevé (7 sur 10 en moyenne) mais déplorent un défaut de communication sur les cas contacts - alors que l'Assemblée nationale invoque le secret médical.

Un groupe de travail présidé par Sylvain Waserman (MoDem) a planché entre mai et juillet sur "le mode de fonctionnement des travaux parlementaires en période de crise", en prévision d'une éventuelle deuxième vague de l'épidémie mais aussi d'autres types de perturbations. Le vote à distance sur certains textes a notamment été préconisé.

Article original publié sur BFMTV.com