Huiles essentielles : certaines précautions d'emploi s'imposent !

Soulager un mal de tête sans médicament ? C’est possible en se massant légèrement les tempes avec une goutte d’huile essentielle (HE) de menthe poivrée, diluée dans une huile d’amande douce. Le Dr Jean-Christophe Charrié, généraliste et aromathérapeute à La Rochelle, expliquait déjà que : "Riche en menthol, l’huile essentielle de menthe poivrée est un excellent antidouleur. Elle s’applique aussi bien sur les tempes que sur un muscle ou une articulation." Autre produit efficace, "l’huile de lavande vraie possède des vertus relaxantes, calmantes, sédatives, cicatrisantes et anti-inflammatoires. Elle s’utilise en massage ou en inhalation". Bien que les huiles essentielles fleurissent dans les pharmacies, parapharmacies, magasins bio, etc., leur usage à des fins thérapeutiques n’est pas nouveau.

La médecine ayurvédique indienne a été la première à utiliser des plantes aromatiques, comme le basilic ou le gingembre, pour leurs propriétés digestives. Dans la cuisine qui fait partie intégrante de son système de soins, mais également en massage. Seules 10 % des espèces végétales connues sont classées dans la catégorie plantes aromatiques. Elles peuvent contenir de 0,5 % à 20 % d’huile essentielle. Chez nous, c’est au début du XIXe siècle que René-Maurice Gattefossé (1881-1950), l’ingénieur chimiste et industriel à Grasse, constate les effets cicatrisants et antiseptiques de la lavande sur une brûlure au bras qu’il plongea dans une cuve d’huile essentielle, pensant que c’était de l’eau. (...)

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