"Honnêtement, c'est terrible" : Apolline de Malherbe réagit aux critiques sur les réseaux sociaux dans C à Vous (VIDEO)
Arrivée sur BFMTV il y a cinq ans, Apolline de Malherbe est bien installée et incarne la matinale quotidiennement, en direct. Cela l'expose évidemment à une grande audience, et donc à des critiques parfois extrêmes sur les réseaux sociaux, surtout lors de son face-à-face avec des personnalités politiques, une interview lors de laquelle elle s'exprime souvent sans filtre. C'est ce qu'a relevé Anne-Élisabeth Lemoine qui recevait sa consoeur journaliste dans C à Vous sur France 5 ce lundi 7 octobre 2024.
"Vous recevez Éric Piolle, maire de Grenoble, vous êtes soit une 'journalope gauchiasse' qui a déroulé le tapis rouge au maire écologiste de Grenoble, soit au contraire une 'dangereuse réac' qui déteste la gauche. On voit que les passions sont de plus en plus exacerbées, quoi !", a noté l'animatrice. Apolline de Malherbe a alors répondu : "Alors, dans un sens, ça me rassure (...) si je suis un peu au milieu entre la journaliste gauchiasse et la réac (...), c'est que peut-être il y a un chemin tenu...".
Outre les accusations de favoriser tel ou tel parti politique, Apolline de Malherbe a le sentiment de ne pas avoir le droit d'être imparfaite. Parmi les polémiques qui l'ont visées, on retient notamment son interview de Marine Tondelier en juillet dernier, lorsque la journaliste a laissé la ministre Rachida Dati intervenir en lisant son SMS reçu en direct. "Moi, je n'estime pas du tout être parfaite. Je pense qu'on tâtonne tous, on dit parfois des conneries, je fais quand même trois heures d'antenne par jour !", se défend Apolline de Malherbe, qui estime que son métier est de plus en plus difficile à vivre.
"Honnêtement, c'est terrible. Je ne sais pas vous, mais moi j'ai l'impression que quand j'ai commencé ce métier, il y a 12 ans, 15 ans, (...) on se sentait assez libre, y compris libre de faire des erreurs. (...) Je pense qu'il y avait une forme d'écoute, de bienveillance. On pouvait s'excuser d'avoir dit un truc, même si on a une grande exigence vis-à-vis de soi-même, évidemment... J'ai l'impression qu'aujourd'hui, on est en permanence... On sent que c'est comme si la société n'attendait que le faux pas, le craquage, le fait qu'on rate une marche et qu'on roule dans l'escalier. Enfin c'est terrible, quoi !", regrette la journaliste de BFMTV.
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