Hongrie: le continent africain très présent au festival de musique Sziget

À Budapest, le Sziget, l’un des plus grands festivals de musique d’Europe, bat son plein. Situé dans un parc de 78 hectares, sur une île du Danube, entre Buda et Pest, l’événement qui fête sa 30ᵉ édition attire des centaines de milliers de visiteurs. Évidemment, les grosses pointures de la pop et du rock dominent l’affiche – de Kylie à Martin Garrix, en passant par Sam Smith - mais dans le Sziget, il y a le « Village global », sorte de festival à l’intérieur du festival, une scène dédiée aux musiques ethniques et traditionnelles et qui fait la part belle, cette année, au continent africain.

Avec notre correspondante à Budapest, Florence La Bruyère

L’Afrique est à l’honneur au festival Sziget. Avec des musiciens du Bénin (Bénin international Musical), du Lesotho (Morena Leraba, un berger devenu chanteur) et une artiste de Tanzanie, la chanteuse Siti, originaire de Zanzibar.

Marina Pommier est responsable de la programmation :« Bien sûr, elle chante de la musique traditionnelle, mais très mélangée à de la musique actuelle. Elle essaie de transmettre ça aussi, et de transmettre ça aux autres femmes ; et je trouvais que l’inviter au festival Sziget, c’était un beau symbole. »

Le soleil torride s’est enfin couché quand le groupe UKanDanZ monte sur scène. C’est l’alliance étonnante du chanteur éthiopien Asnaké Gebreyes et de quatre musiciens lyonnais nourris au jazz : le bassiste Damien Cluzel, le saxophoniste Lionel Martin, le batteur Thomas Pierre et Frédéric Escoffier au clavier.

Vince, un étudiant hongrois de 21 ans, et son ami Ben, sont conquis par le groupe franco-éthiopien.

« Je joue de la basse et je rêve de jouer comme ce bassiste ! », dit Vince.


Lire la suite sur RFI