Un homme poignarde sa femme atteinte de la maladie d'Alzheimer et se défenestre, leur fils lance un appel fort

Le 23 mars dernier, Jean a perdu ses deux parents. Pour honorer une promesse qu'ils s'étaient faite, son père a tué sa mère avant de se suicider. Dans leur appartement du IXe arrondissement de Paris, il a poignardé à mort sa femme. Puis s'est défenestré. "Il a d’abord tenté de lui tirer dessus avec une arme mais elle n’a pas fonctionné. Depuis, je suis submergé de questions et de remords", raconte leur fils au Parisien, dévasté par ce double deuil. Selon lui, la mort de ses parents est le résultat d'un "acte d’ultime désespoir et d’amour". Car selon Jean, "ils voulaient choisir leur fin, mourir quand ils l'auraient décidé". La maladie d'Alzheimer de sa mère a précipité ce geste. "Elle n’était plus en capacité d’agir. Alors, mon père l’a fait pour deux. Pourquoi de cette manière ? Pourquoi ce geste terrible, d’une violence inouïe ? Je n’aurai jamais la réponse", regrette cet homme auprès de nos confrères.

"Mes parents auraient pu partir en douceur"

Dévasté par ce double drame, Jean lance un appel aux politiques. Il aimerait en effet que les discussions sur un projet loi sur la fin de vie reprennent. Il prévoit que toute personne majeure souffrant de douleurs physiques et psychologiques "insupportables" liées à une "affection incurable" pourra demander un accès à une "aide à mourir". Mais à cause de la dissolution de l'Assemblée nationale et des élections législatives anticipées, les discussions sont suspendues. Pourtant (...)

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