Enseignant décapité : « Ils ne passeront pas », affirme Emmanuel Macron

Emmanuel Macron s'est rendu devant le collège Bois d'Aulne de Conflans-Sainte-Honorine où enseignait ce professeur d'histoire. 
Emmanuel Macron s'est rendu devant le collège Bois d'Aulne de Conflans-Sainte-Honorine où enseignait ce professeur d'histoire.

L'enquête se poursuit après le terrible drame qui s'est produit à Conflans-Sainte-Honorine dans les Yvelines. Vendredi soir, un enseignant d'histoire a été décapité en pleine rue. L'assaillant présumé, un homme de 18 ans d'origine tchétchène, a été abattu par les forces de l'ordre. Neuf personnes se trouvent désormais en garde à vue. Quelques heures après les faits, Emmanuel Macron s'est rendu sur place. « Ils ne passeront pas » : aussi ému que tendu, le chef de l'État s'est voulu implacable, deux semaines après son discours contre le « séparatisme islamiste ». « Tous et toutes, nous ferons bloc. Ils ne passeront pas. Ils ne nous diviseront pas. C'est ce qu'ils cherchent et nous devons nous tenir tous ensemble », a martelé le chef de l'État, dénonçant clairement un « attentat terroriste islamiste caractérisé » lors d'une courte allocution, devant le collège Bois d'Aulne de Conflans-Sainte-Honorine où enseignait ce professeur d'histoire.

Emmanuel Macron, arrivé au collège de la victime vers 21 heures avec ses ministres de l'Intérieur Gérald Darmanin et de l'Éducation Jean-Michel Blanquer, s'est d'abord entretenu pendant près d'une heure avec les collègues de l'enseignant. Il a ensuite prononcé une courte allocution, tordant son masque anti-Covid dans les mains : « Un de nos concitoyens a été assassiné aujourd'hui parce qu'il enseignait, parce qu'il a prôné à des élèves la liberté d'expression, la liberté de croire et de ne pas croire. » « Notre compatriote a [...] Lire la suite