Décès de l'avocat Georges Kiejman, figure emblématique du barreau
Le décès, mardi, de l'avocat Georges Kiejman à l'âge de 90 ans a suscité une pluie d'hommages, du ministre de la Justice, Éric Dupond-Moretti, à la bâtonnière de Paris, Julie Couturier. Celui qui a été un temps ministre de François Mitterrand était une figure emblématique tant dans les prétoires que dans les milieux politiques et médiatiques.
Le ténor du barreau Georges Kiejman est décédé à l'âge de 90 ans, mardi 9 mai, suscitant dans la foulée une pluie d'hommages. "Un vide immense que rien ni personne ne pourra jamais combler", a réagi sur Twitter son ex-confrère et ministre de la Justice, Éric Dupond-Moretti.
L'avocat, un homme de gauche, a été un temps ministre de François Mitterrand. C'était aussi une figure emblématique dans les prétoires. Julie Couturier, la bâtonnière de Paris, a honoré sur Twitter un "avocat hors-pair" qui "restera l'une des grandes figures du barreau pénal".
La présidente de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, a salué "avec émotion son parcours et son engagement pour la justice", tandis que la journaliste Maïtena Biraben s'est remémoré son "œil qui frise".
Ses détracteurs moquaient le besoin pathologique de séduire de cet avocat qui se définissait comme "L'homme qui voulait être aimé", dans son récit biographique écrit avec la journaliste Vanessa Schneider (Éd. Grasset, 2021).
Né à Paris le 12 août 1932, il est le fils d'un artisan mort en déportation – il se disait d'ailleurs "Juif de la diaspora et berrichon". Jeune homme pauvre, il fait ses études secondaires à Saint-Amand-Montrond (Cher).
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