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Hommage. Mort de Françoise Cactus, du groupe Stereo Total : la Française qui “va manquer à Berlin”

La Française, qui s’était installée à Berlin dans les années 1980, est décédée le 17 février. Chanteuse, artiste et animatrice radio, elle était une icône de la scène underground locale. Le quotidien berlinois Die Tageszeitung lui rend un joli hommage.

“Qu’aurait-on pu lui reprocher ? Elle était grande, pleine d’esprit, toujours chic derrière ses lunettes et capable de plier ses jambes parfaites sous une minibatterie pour chanter des textes hilarants sur fond de tambour – le tout avec l’accent le plus charmant.” Die Tageszeitung, le quotidien de la gauche alternative berlinoise, rend hommage à Françoise Cactus. Cette Bourguignonne d’origine (elle était née Françoise van Hove à Villeneuve-l’Archevêque, en 1964) s’était installée à Berlin dans les années 1980 et était devenue une figure de la scène underground locale. La chanteuse est décédée le 17 février, des suites d’un cancer du sein.

Humour, nonchalance et accent français

Dans Abenteuer einer Provinzblume [“Les Aventures d’une provinciale”], un roman publié en allemand et resté inédit en français, Françoise Cactus avait en 1999 raconté l’histoire de Mitzi, une jeune fille née dans “le village le plus laid de toute la Bourgogne”, qui part à l’assaut de Berlin pour s’y faire un nom en tant que musicienne. Un récit largement autobiographique, selon Die Tageszeitung. Dans la fiction, la jeune Française découvrait, à son arrivée dans la capitale allemande, une ville “moche, mais irrésistible”.

Dans la vraie vie, Françoise Cactus s’illustre d’abord au sein de Lolitas, un groupe de punk garage, auteur d’une reprise mémorable de D’yer mak’er, une chanson de Led Zeppelin : “La version rageuse de Françoise a transformé ce larmoyant chagrin d’amour en hymne punk féministe, ajoutant sans peine au morceau tout l’humour qui lui manquait.”

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