Hommage au gendarme tué à Mougins : Darmanin fait part de son « immense colère »

Éric Comyn a été mortellement blessé par un chauffard récidiviste dans les Alpes-Maritimes lors d’un contrôle routier lundi dernier.

FAIT DIVERS - « Ce n’est pas un refus d’obtempérer, c’est un crime. » Gérald Darmanin a fait part de son indignation, ce lundi 2 septembre à Nice, lors de la cérémonie d’hommage au gendarme Éric Comyn, tué par un chauffard récidiviste dans les Alpes-Maritimes lors d’un contrôle routier lundi dernier.

Gendarme tué à Mougins : le chauffard récidiviste mis en examen avait exécuté l’ensemble de ses peines

« Ce conducteur n’a pas d’excuses. Il a tué un représentant de l’État et, à ce titre, il assassine tout ce qu’il représente. La loi, l’autorité, la patrie », a poursuivi le ministre de l’Intérieur démissionnaire. « La société doit répondre à ces crimes pour qu’ils s’arrêtent enfin, pour que l’on puisse se dire, si quelqu’un ne s’arrête pas devant un représentant de la loi, alors la loi arrête le délinquant avant qu’il ne devienne criminel. »

Au cours d’une précédente cérémonie la semaine dernière, la veuve de l’adjudant Harmonie Comyn avait tenu des propos très sévères aussitôt salués par l’extrême droite. « La France a tué mon mari, le père de mes enfants, par son insuffisance, son laxisme et son excès de tolérance [...]. 1981 n’aurait jamais dû exister. »

« La mort de votre mari nous scandalise, nous révolte. Elle est un message nouveau, répété, strident et dérangeant, qui doit être entendu et qui doit se traduire partout, dans toutes les sphères de décision », a semblé lui répondre Gérald Darmanin ce lundi à Nice.

« Tous les gendarmes de France, tous les policiers de France se reconnaissent dans Éric Comyn […]. Ils se recueillent aujourd’hui, mais demandent justice demain », a-t-il poursuivi. « Pas simplement en justice contre le criminel, mais justice pour la société. Une société qui a besoin que cela s’arrête. »

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