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Hommage au général de Gaulle: les candidats à la primaire LR affichent leur unité

Les candidats au Congrès LR au cimetière de Colombey-les-Deux-Églises le 9 novembre 2021 - FRANÇOIS NASCIMBENI / AFP

Après avoir rendu hommage à l'ancien chef d'État, les personnalités politiques de droite se sont rendues sous la célèbre Croix de Lorraine.

Les hommages se sont succédés à Colombey-les-Deux-Églises. Ce mardi, le Premier ministre Jean Castex et la maire de Paris Anne Hidalgo ont, parmi d'autres, rendu hommage au général de Gaulle 51 ans après sa disparition dans cette commune de Haute-Marne, où il est inhumé avec sa compagne Yvonne de Gaulle.

L'illusion de l'unité

De manière tout à fait logique, les héritiers politiques de l'ancien président de la République de 1959 à 1969 se sont également rendus sur place. Ainsi, les cinq candidats à la primaire des Républicains pour la prochaine présidentielle étaient présents au rendez-vous, sous la houlette du président du parti, Christian Jacob.

"Cette image, on y tenait, c’est la manière dont on prépare la campagne des présidentielles, c’est comme ça que nous avons gagné les élections municipales, les élections départementales, les élections régionales, en étant rassemblés, c’est comme ça que nous allons gagner l’élection présidentielle", a-t-il insisté, face à la caméra de BFMTV.

Tous se sont dans un premier temps rendus au cimetière de la commune où ils ont déposé une gerbe de fleurs sur la tombe du général, avant de se rendre au pied de la Croix de Lorraine, faite de granit rose et haute de 44 mètres, qui surplombe la vallée attenante.

Selon le député seine-et-marnais, cette image de rassemblement est d'autant plus importante que "nous sommes unis au moment où les autres se divisent, regardez ce qui se passe dans la majorité présidentielle, chaque jour un nouveau clan s'érige, la même chose au PS, au Rassemblement national", ajoute-t-il.

L'ombre du Gaullisme

Dernièrement, l'héritage du général De Gaulle a pris de plus en plus de place dans le débat politique. Le week-end passé à l'antenne de BFMTV, le polémiste Éric Zemmour, qui n'est toujours pas officiellement candidat à la présidentielle mais qui confirme sa dynamique dans les ultimes sondages, avait de nouveau cité celui qui avait été chef de la France libre entre 1940 et 1943.

Le lendemain, il avait été repris de volée par Nicolas Sarkozy, qui avait estimé que "les candidats se réclament de ce qu'ils veulent. Et quand on n'a pas beaucoup de racines on essaye de s'en donner. Et plus on est hors-sol, plus on essaye de se raccrocher à un courant politique", visant directement l'écrivain.

Article original publié sur BFMTV.com

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