Publicité

Hommage à Samuel Paty: Macron dénonce "les lâches" qui ont livré l'enseignant "aux barbares"

Emmanuel Macron à l'hommage national de Samuel Paty, à la Sorbonne le mercredi 21 octobre. - BFMTV
Emmanuel Macron à l'hommage national de Samuel Paty, à la Sorbonne le mercredi 21 octobre. - BFMTV

Il n'a pas voulu leur accorder d'attention, mais a tout de même eu quelques mots pour eux. Lors de la cérémonie d'hommage à Samuel Paty, Emmanuel Macron a dénoncé ce mercredi les "lâches" que sont les partisans de l'islamisme radical, qui ont rendu possible l'assassinat sauvage de l'enseignant à Conflans-Sainte-Honorine.

"De nom, eux, n'en n'ont même plus"

"Ce soir je ne parlerai pas du cortège de terroristes, de leurs complices et de tous les lâches qui ont commis et rendu possible cet attentat. Je ne parlerai pas de ceux qui ont livré son nom aux barbares, ils ne le méritent pas. De nom, eux, n'en n'ont même plus", a déclaré Emmanuel Macron.

Auparavant, le président a tenu à souligner qu'il n'aurait "pas de mots pour évoquer la lutte contre l'islamisme politique, radical qui mène jusqu'au terrorisme", estimant que "les mots je les ai eus, le mal je l'ai nommé, les actions nous les avons décidées, nous les avons durcies, nous les mènerons jusqu'au bout."

"Les islamistes veulent notre futur"

Après être revenu sur le parcours de ce professeur "passionné", le chef d'État a affirmé que "Samuel Paty fut tué (...) parce qu'il incarnait la République qui renaît chaque jour dans les salles de classe. La liberté qui se transmet et se perpétue à l'école. Samuel Paty fut tué parce que les islamistes veulent notre futur et qu'ils savent qu'avec des héros tranquilles tels que lui, ils ne l'auront jamais."

Enfin, Emmanuel Macron a opposé l'obscurantisme de l'islamisme radical à l'ouverture d'esprit dont faisait preuve quotidiennement Samuel Paty: "Eux séparent les fidèles et les mécréants. Samuel Paty ne connaissait que des citoyens. Eux se repaissent de l'ignorance, lui croyait dans le savoir. Eux cultivent la haine de l'autre, lui voulait sans cesse en voir le visage, découvrir les richesses de l'altérité. Samuel Paty fut la victime de la conspiration funeste, de la bêtise, du mensonge, de l'amalgame, de la haine de l'autre, de la haine de ce que profondément et existentiellement, nous sommes."

Article original publié sur BFMTV.com