Hommage à Gisèle Halimi : Emmanuel Macron confirme une loi pour inscrire l'IVG dans la Constitution
Emmanuel Macron a annoncé mercredi sa volonté d'inscrire dans la Constitution la "liberté" de recourir à l'avortement dans le cadre de sa future réforme des institutions, lors d'un hommage national à l'avocate féministe Gisèle Halimi à l'occasion de la Journée internationale des droits des femmes.
"Les avancées issues des débats parlementaires (...) permettront, je le souhaite, d'inscrire dans notre texte fondamental cette liberté dans le cadre du projet de loi portant révision de notre Constitution qui sera préparé dans les prochains mois", a déclaré le chef de l'Etat au Palais de justice de Paris.
Ce projet de loi portera sur une vaste réforme des institutions, voulue par le chef de l'Etat, qui pourrait aller d'un redécoupage des régions à une redéfinition des mandats électoraux, selon l'entourage présidentiel.
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Le Parlement examine actuellement une proposition de loi constitutionnelle spécifique sur l'interruption volontaire de grossesse (IVG), présentée par des parlementaires, qui doit donc être approuvée dans des termes identiques par l'Assemblée nationale et le Sénat puis être soumise à référendum.
En optant pour un projet de loi gouvernemental, Emmanuel Macron a ouvert la voie à une "constitutionnalisation" de l'avortement par un vote du Parlement réuni en Congrès, à la majorité des 3/5e, au moment où le droit à l'avortement, parfois remis en cause dans l...