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Hollande à la COP 21: «Nous allons décider en quelques jours, pour quelques décennies»

François Hollande, lundi, lors de l'ouverture de la COP 21 au Bourget.

Le Président français, qui joue beaucoup de sa crédibilité diplomatique sur cet événement, a convoqué les grands mots pour l'ouverture de la conférence.

Il a fait un peu plus de vingt minutes. Dans la grande salle éphémère baptisée «La Seine» dans laquelle se déroulent les plénières de la 21e conférence des Nations Unies sur les changements climatiques (COP21) au parc des expositions du Bourget, François Hollande est le premier chef d’Etat, ce lundi matin, à s’adresser aux 150 représentants venus des quatre coins de la planète pour, «décider, dit-il, ici à Paris, de l’avenir même de la planète». Le Président français joue beaucoup de sa crédibilité diplomatique sur cet événement et convoque les grands mots pour une «journée historique»:«Il s’agit de l’avenir de la vie»; «Nous sommes au pied du mur […] ce mur n’est pas infranchissable»; «Nous allons décider en quelques jours, pour quelques décennies»…

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Pour Hollande, il en va plus que d’un simple accord sur le climat. Il en va «de la paix». «Le réchauffement annonce des conflits comme la nuée porte l’orage, insiste le chef de l’Etat a la tribune, drapeau tricolore et celui, bleu ciel et blanc de l’ONU dans son dos. Il provoque des migrations qui jettent sur les routes plus de réfugiés que n’en génèrent les guerres. Des Etats risquent de ne pas pouvoir satisfaire les besoins vitaux de leurs populations avec des risques de famine, d’exode rural massif et d’affrontement pour accéder à l’eau.» D’où le choix, après les attentats du 13 novembre à Paris, de lier la lutte contre le terrorisme en celle contre le réchauffement climatique: «Ce sont deux grands défis mondiaux que nous devons relever. Parce que nous devons laisser à nos enfants plus qu’un monde libéré de la terreur. Nous leur devons, une planète préservée des catastrophes», demande-t-il.

Un accord «universel, contraignant et différencié».

Le président français choisit ses mots: le 12 décembre, (...)

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