Hollande aux petits soins du «jeune»

François Hollande au Conseil économique, social et environnemental, mercredi.

Le chef de l'Etat a défendu son bilan lors d'un échange convenu, au Conseil économique, social et environnemental.

Pour fêter ses trois ans à l’Elysée, François Hollande s’est offert un grand oral sans risque. Sous la bannière «Etre jeune en 2015», le président de la République avait choisi de s’inviter au Conseil économique, social et environnemental (Cese) pour se confronter à sa «priorité» de 2012 : la jeunesse. Mais là où on aurait aimé voir un chef de l’Etat s’essayer à des échanges avec la salle, avec un micro circulant au hasard dans les rangées de la plénière du Palais d’Iéna, on a eu droit à huit jeunes, étudiants et salariés avec chacun une question (sans possibilité de relance) pour un Président à l’aise dans un exercice qu’il maîtrise, mais avec l’étrange impression qu’il connaissait d’avance les questions.

Avant un discours final dans lequel le chef de l’Etat a fait le bilan de sa politique jeunesse, plaidé pour l'«engagement» de cette génération et défendu mordicus sa réforme du collège contre «le concert des immobiles», «toujours les plus bruyants», le chef de l’Etat a donc déroulé les mesures prises depuis 2012. Que ce soit l’extension du service civique pour «chaque jeune qui en fera la demande», la revalorisation des bourses étudiantes, la garantie jeune ou la généralisation du tiers-payant.

Pas de nouvelles annonces de sa part sinon de petites promesses : que les «boursiers les plus en difficulté» puissent bénéficier demain d'«un système qui ressemble à la couverture universelle complémentaire» ; que toute année de césure entre deux années de fac «soit considérée comme une suspension [du] cycle universitaire mais en aucun cas comme une rupture», ou encore que soit transformée la journée d’appel à la défense, «celle où l’on se fait recenser», a souligné Hollande, «en une journée d’information» et d’orientation.

«A l’applaudimètre…»

Mais malgré le format choisi, «le jeune», comme dit Hollande, est coriace. Mathilde Boudon, 24 ans, (...)

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