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Hollande à Abou Dhabi : «Président je suis, président je resterai»

Le président de la République François Hollande, le ministre des Affaires étrangères Jean-Marc Ayrault, le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian, ainsi que des militaires français sur la base aérienne d'Al-Dhafra 104, aux Emirats arabes unis, le 3 décembre 2016.

Le chef de l'Etat clôt sa visite aux Emirats arabes unis en s'affichant comme le garant d'une société culturelle et solidaire, d'une France qu'il entend protéger.

C’est une formule de chimie politique inédite que François Hollande entend faire entrer dans la tête des Français, de ses adversaires de droite et de ses camarades de gauche. Ce n’est pas parce qu’il n’est pas candidat qu’il sera un président diminué, démonétisé, amoindri par ce renoncement. Et qu’il se mettra en retrait de la future campagne présidentielle.

Depuis jeudi et sa décision de se retirer de la course présidentielle, «rien n’a changé. Président j’étais, président je suis, président je resterai. Voilà, je suis président, c’est l’information que je voulais vous donner», glisse le chef de l’Etat lors d’une conversation informelle avec la presse au milieu d’une base aérienne française aux Emirats, qu’il s’apprête à quitter après une visite officielle de 36 heures.

Devant les militaires français, il remet le couvert

A l’heure du déjeuner déjà, dans son discours à la communauté française, il s’est posé en défenseur de la cohésion sociale, en garant d’une société culturelle et solidaire. Autant de messages adressés à 6700 km de distance au candidat de la droite, François Fillon, dont Hollande conteste les projets sociaux et budgétaires. Devant les militaires français - treillis couleur sable et uniformes de marin mêlés - il remet le couvert : il faut des moyens et des hommes pour protéger les Français.

En petit comité, François Hollande insiste : «La protection ce n’est pas que la sécurité. Les Français sont protégés jusqu’en mai par les décisions que j’ai prises, par la politique que je mène et qui assure la cohésion». Surgit une question sur la compatibilité entre le statut de presque candidat et de Premier ministre de Manuel Valls. Hollande se raidit et commence à faire demi-tour. Dans la délégation, un paquet de sourcils se froncent : «Bon là on y va, M. le président».

Mais (...)

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