Ils ont mis 15 ans se mettre d’accord. Le 4 mars à New York, les États membres de l’ONU ont rédigé le tout premier traité international de protection de la haute mer. Le texte très attendu par les défenseurs de l’environnement doit encore récolter suffisamment de signatures de la part des gouvernements pour être officiellement adopté et appliqué.

La haute mer représente l’ensemble des espaces marins situés à plus de 370 km des côtes des différents littoraux. Un espace immense qui représente plus de 60% des océans et recouvre environ la moitié du globe. À l’heure actuelle, seulement 1% des conventions internationales s’appliquent à préserver la haute mer et son écosystème. C’est très peu. Et ces régions marines éloignées de toutes les juridictions sont trop souvent considérées comme des zones de non-droit où les méthodes illégales de pêche, les opérations de dégazage et les rejets de produits toxiques sont légion. L’objectif du traité est de mettre en place une protection durable des eaux comme des animaux marins et du plancton via une politique de conservation.

Le texte en question n’a pas encore été publié mais on en connaît les contours. Il met tout d’abord en place un cadre juridique avec des lois et de possibles sanctions. Il prévoit la création d’espaces marins protégés dans les eaux internationales. Des études d’impact sur l’environnement vont également être réalisées pour toutes les opérations engagées en haute mer. L’objectif est aussi d’instaurer une justice économique (...)

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