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Histoire de Feist

Plongée dans la discographie de la Canadienne qui sort un nouvel album.

La plus singulière des stars de la pop canadienne sort en cette fin de mois un album intitulé Pleasure, alors que l’on avait un peu perdu sa trace. Retour sur la déjà longue carrière de Feist, 41 ans, disque par disque.

«Monarch», 1999

Bien avant le succès et toute forme de reconnaissance nationale ou internationale, Feist a sorti un album méconnu, Monarch, qui ne profitera même pas de l’aspiration des suivants pour être véritablement découvert - malgré une ressortie en édition limitée en 2012, le disque est introuvable dans le commerce. Dans la deuxième moitié des années 90, la jeune femme déménage de Calgary (Alberta) à Toronto et intègre la scène locale, jouant pour différents groupes, Noah’s Arkweld, By Divine Right, et surtout avec Peaches, sa colocataire de l’époque. Puis elle sort ce disque de singer songwriter sans grande originalité, où même sa voix ne semble pas encore au point. Dans cet album produit par Dan Kurtz, qui fondera par la suite le groupe Dragonette, on note des influences rock, qu’on retrouvera quand Feist rejoindra le groupe Broken Social Scene au début des années 2000, puis qui disparaîtront globalement de sa musique jusqu’à son dernier disque.

«Let It Die», 2004

Après l’hésitant Monarch, Feist tourne pour d’autres : Broken Social Scene donc, mais aussi son compatriote Gonzales, avec qui elle entame une longue collaboration et réenregistre des démos qui deviendront l’album Let It Die. Si le disque, produit par le Français Renaud Letang, comporte encore quelques ballades - dont le splendide Gatekeeper -, c’est pour sa douce extravagance pop teintée de jazz et d’électronique, que Feist commence à connaître le succès.

En tête de gondole, le sautillant Mushaboom, son premier tube. Etrangement, l’album est pour moitié composé de reprises, de Ron Sexsmith, des Bee Gees et même de l’amour ne dure pas toujours de Françoise Hardy. Feist s’installe d’ailleurs en France, le territoire (...) Lire la suite sur Liberation.fr

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