Hérault : il violente sa petite amie, puis se poignarde le ventre et appelle la gendarmerie pour l'accuser

Le conjoint violent et affabulateur a rapidement été confondu par les gendarmes (Photo :Getty Images/iStockphoto) (Getty Images/iStockphoto)

Le stratagème du conjoint violent a rapidement été découvert et ce dernier a été arrêté par les forces de l'ordre.

Un plan ignoble qui n'a heureusement pas du tout fonctionné. Un homme d'une trentaine d'années a été interpellé par les forces de l'ordre dans la nuit du mardi 2 au mercredi 3 août à Ganges (Hérault), après avoir frappé sa compagne, puis avoir tenté de la faire accuser d'un coup de couteau à l'abdomen qu'il s'était lui-même porté !

Il appelle le 17 en pleine nuit pour accuser sa compagne

Midi Libre relate que la gendarmerie a été contactée par téléphone en pleine nuit par le suspect, qui a affirmé "qu’il venait de se faire poignarder par sa compagne au niveau du ventre". Arrivés au logement du couple, les fonctionnaires ont rapidement pu constater que l'homme qui les avait appelés était "fortement alcoolisé", mais aussi que la jeune femme qu'il accusait avait été "violentée".

Interrogée par les forces de l'ordre, cette dernière a livré une version des faits bien différente : selon elle, après l'avoir frappée à plusieurs reprises, son petit ami s'était lui même porté un léger coup de couteau "dans le gras du ventre", dans le but de "faire croire que c’était elle qui l’avait planté".

Le conjoint violent sera jugé début 2023

Confronté à son mensonge par les enquêteurs, le conjoint violent n'a pas tardé à reconnaître les faits et à expliquer, selon Midi Libre, "qu’il avait agi ainsi, d’une part, pour faire porter le chapeau à sa compagne et, d’autre part, pour lui faire tourner de l’œil car elle ne supporte pas la vue du sang".

A la suite de ces aveux, le trentenaire, qui selon le témoignage de sa compagne la violentait de manière récurrente depuis leur installation dans le même logement il y a un mois, a été placé en garde à vue. Il devrait être jugé en début d'année prochaine et a pour l'heure été remis en liberté, avec "interdiction d’entrer en contact avec la victime".