Hello Kitty, l’icône kawaii a 50 ans, et ce n’est (toujours) pas un chaton
C’est l’histoire d’un chaton quinquagénaire, devenu une icône pop à la renommée internationale. Le 1er novembre, Hello Kitty fêtait son cinquantième printemps.
Or, un demi-siècle après l’apparition du personnage, ses créateurs “révèlent qu’en fait ce n’est PAS un chat”, titre le tabloïd britannique Daily Mail. Une révélation un poil à contretemps, puisque, en 2014 déjà, la firme japonaise Sanrio confirmait la non-félinité de son personnage phare.
La presse étrangère revient sur le succès de cette “joyeuse petite fille féline”, dont “le minois sans bouche a bâti un empire de 80 milliards de dollars”, rappelle le site de la chaîne américaine CNN.
“Malgré son nom,
ses moustaches
et ses oreilles pointues,
Hello Kitty n’est pas
censée être un chat,
mais bien une petite fille
vivant dans la banlieue
de Londres avec sa famille.”
L’hebdomadaire britannique “The Economist”
Hello Kitty est née en 1974 sous la plume de l’illustratrice japonaise Yuko Shimizu.
À l’époque, Sanrio, l’entreprise pour laquelle travaillait Yuko Shimizu est en quête de designs incarnant le kawaii (un terme japonais qui signifie “mignon”) “pour décorer des articles de papeterie, des sacs, des tasses et d’autres petits accessoires”, raconte le site britannique The Independent.
Depuis, sa frimousse ronde ourlée de moustaches noires a fait le tour du monde. Et des produits dérivés.
“Aujourd’hui, vous pouvez arborer son visage sur vos mains, avec de faux ongles OPI, ou sur vos pieds, sous la forme de baskets Adidas”, énumère The Economist.
“Vous pouvez aussi vous laver dans une douche Hello Kitty, et vous sécher avec une serviette Hello Kitty”, complète l’hebdomadaire britannique.
“Officieusement,
vous pouvez
même brandir
un AK-47 Hello Kitty
ou avoir des relations
sexuelles en utilisant
un préservatif Hello Kitty.”
L’hebdomadaire britannique “The Economist”
Mastodonte commercial, Hello Kitty a rapporté à sa créatrice environ 80 milliards de dollars, plus de 75 milliards d’euros.
Ce qui la place, aux côtés de Pokémon, Mickey Mouse et Winnie l’Ourson, parmi les franchises les plus lucratives de l’histoire, note CNN.